Voilà un livre que j’avais pas forcément prévu d’acheter et de lire. Puis j’ai vu pas mal de retour sur Twitter et Instagram et j’ai eu de voir ce qu’il avait d’intéressant à raconter.
Quatrième de couverture : “Ce livre me fait peur. Le processus a été douloureux. Mon père nous a annoncé qu’il n’allait pas tarder à mourir et je me suis mis à écrire. Trois années au peigne fin, mes relations, mes pensées paranoïaques, mon rapport étrange à lui, crachés sur le papier. Je me suis donné pour but de le tuer avant qu’il ne meure. C’est l’histoire de quelqu’un qui cherche à tuer. Soi, ou le père, finalement ça revient au même”.
Panayotis Pascot s’attaque d’une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu’il tisse pour composer un récit autobiographique aussi acide qu’ultra lucide. La relation au père, l’acceptation de son homosexualité et la dépression s’enchevêtrent ici dans un violent passage à l’âge adulte. Mais la lumière en sort toujours, d’un regard, d’une façon d’observer le quotidien avec autant de tendresse et d’humour que de clairvoyance.
Mon avis : Le livre se lit très facilement. J’ai commencé la lecture mardi soir et j’ai terminé samedi, un exploit pour moi ! Le ton est très cash par moment. Je pensais que les différents sujets allaient être traités l’un après l’autre mais l’auteur parvient à tout aborder dans sa globalité. On passe donc de la relation avec son père, à ses tentatives de sexe avec des filles, aux mecs et à la dépression et ainsi de suite. On apprend quelques anecdotes qui font sourire, d’autres qui nous touchent personnellement (insomnies, boules d’émotions, pas doué pour les émotions, déferlement d’émotions qu’il ne sait pas gérer, être en contrôle tout le temps….) et on découvre le “vrai” Panayotis.
Bref ! Un livre à lire. Et je vous conseille la vidéo ci-dessous que j’ai trouvé très apaisante et qui résume bien le livre.