Le premier album “Artificial Animals Riding On Neverland” était sorti en 2007 avec le titre “U-Turn” en BO du magnifique film “Je vais bien, ne t’en fais pas” qui avait fait connaître le groupe au grand public. Le deuxième album “Birds in the storm” était sorti en 2010 suivi d’un live en 2011 (Waves from the road). Aujourd’hui, après 4 ans d’absence, le groupe signe son retour avec “We cut the night” aux sons électroniques très soignés. Entre temps, il faut savoir qu’Olivier Coursier a réalisé le 8ème album de Zazie (Cyclo) et que Simon Buret a joué dans plusieurs films.
L’album sort dans les bacs ce vendredi 18 septembre. Et je suis encore (du moins un peu) de la vieille école en achetant encore physiquement certains albums. Et surprise, j’ai reçu ma commande dans la boîte aux lettres ce matin !
Nos deux compères avaient mis en ligne un teaser avec John Malkovich pour annoncer ce nouvel album qui laissait déjà présager un bon son avec un extrait de “Blouson noir”‘.
L’album commence donc avec “Blouson Noir” qui est le premier extrait de ce nouvel album aux belles sonorités. C’est d’ailleurs mon premier coup de cœur de cet album. Le clip vient d’ailleurs d’être mis en ligne.
L’album se poursuit avec un titre un poil plus calme, “Magnetic Road” qui, je trouve, met très bien en valeur la voix de Simon, le chanteur du groupe.
Place ensuite à mon deuxième coup de cœur de l’album sur le titre entrainant “The leftlovers” qui va donner sur scène avant de passer à “Ride on“, un titre aux sonorités plus graves, plus “planantes”, plus calme mais efficace puis à “Maybe the moon” au titre original, calme et envoutant.
On poursuit l’écoute du deuxième extrait de cet album, “Onassis” assez électro et qui bouge. Le troisième coup de cœur avec un clip très réussi.
Place ensuite à un autre titre relativement mélancolique qui fait son effet, tout en progression dans les sonorités : “Invisible stains” pour passer à la chanson-titre de l’album “We cut the night” avec une musique plutôt entrainante qui sera mon quatrième coup de cœur.
On découvre ensuite “Shades of blue” qui est un titre plus calme, du moins au début puisqu’il finit par prendre de la puissance dans le dernier tiers de la chanson. On avait pu le découvrir à travers une vidéo réalisée dans un bassin vidé d’une piscine.
L’album se termine avec “02:22“. Un titre relativement calme sur de jolies sonorités.
En conclusion, un retour (attendu) réussi dans la continuité des précédents albums avec certains titres mélancoliques et d’autres qui bougent pas mal (Olivier Coursier l’avait dit dans un interview, il s’agit d’un album “pour l’âme et pour les pieds”).