Trois ans après son dernier album studio (et un peu plus d’un après son album live), Calogéro revient avec un nouvel album : “Pomme C” dont les textes sont signés par Zazie et la musique signée par Calogéro (et son frère pour le premier titre). Au total, onze morceaux tous très sympatiques à écouter. Pour le moment, je ne peux pas encore trop vous dire celles que je préfère. De toute façon, avec Calogéro, j’ai toujours eu du mal à en choisir une parmi le reste.
Et comme je suis quelqu’un qui attache beaucoup de souvenirs personnels à des musiques, je peux vous témoigner de mon attachement pour le précédent album studio (“3”)… Album découvert lors d’une période à la fois heureuse et douloureuse, album réecouté en boucle dans le TGV qui me menait à Nice il y a maintenant presque 3 ans, puis encore réecouté assis sur un banc face à la mer ! Et beaucoup de titres correspondant à mon état d’esprit du moment (Rare, Je n’ai que nous à vivre, Si seulement je pouvais lui manque [certes légèrement sorti de son contexte], …).
Bref, pour en revenir à l’album actuel, je vous laisse avec l’avis paru ce jour dans le quotidient “Aujourd’hui en France”.
C’est un disque sidérant. La facilité avec laquelle Calogéro parvient systématiquement à trouver la mélodie ultime reste bluffante dans ce nouvel album. De “Pomme C”, emporté par des envolés lyriques à “Suis-je assez clair” branché sur une électricité regeuse, du rock danant de “Me dit-elle” et le “Saut de l’ange” aux arrangements déchirants de “Drôle d’animaux” ou “Danser encore”, hommages évidents au maître Morricone, le chanteur bassiste ne faiblit à aucun moment. Petit-fils d’Aznavour et Barbara, enfant des Cure et de U2, cousin de Muse et des Killers, il s’appuie sur son arbre généalogique pour tenir l’auditeur de bout en bout. Le musicien est servi par des textes made in Zazie où les mots se jouent de leur interprète, tantôt fille, immigré revanchard, internaute amoureux, hypocondriaque,, vieillard optimiste. Onze chansons, onze tubes potentiels. Qui dit mieux ? Même la chanson cachée, un instrumental, ferait rêver nombre de ses confrères. Alors croquez cette “Pomme” avec bonheur. Il n’y en aura pas beaucoup d’aussi savoureuses cette année.
Et pour terminer, je vous laisse (admirer ?) la pochette de l’album (disponible également en édition collector).
Bonjour,
Tout à fait d’accord.
Un vrai bonheur de croquer dans cette Pomme. Du grand Calogero, et du grand Zazie.