Après la sortie de son album “aimée”, Julien Doré est actuellement en tournée (dont de nombreuses dates affichent complètes) pour défendre et donner vie (même si ses clips le font déjà parfaitement) à cet excellent opus et ainsi retrouver un public surchauffé ! (de tous les âges).
Commencée fin février, la tournée posait ses bagages (imposants, quand on voit la scénographie de cette tournée !) ce vendredi 18 mars au Galaxie d’Amnéville (après Dijon et avant le Forest National en Belgique)… avant de revenir nous faire au revoir courant octobre 2022 à Nancy (j’y serai !).
A 20 h tapantes, la première partie faisait son entrée sur scène pour une vingtaine de minutes et 5 titres sympathiques (dont je n’ai malheureusement pas retenu le nom)., le tout devant un grand rideau doré qui cachait l’installation du show (car c’est un véritable show auquel on assiste) de Julien Doré.
20h40. La salle est surchauffée (dans tous les sens). Le rideau s’ouvre. Un écran géant est installé au fond de la scène où s’installent (sans Julien Noël) les musiciens sur un estrade qui bougera à plusieurs reprises pendant la soirée. Une salle de spectacle et un orchestre apparaissent à l’écran avec l’entrée de Julien Doré au centre sur les notes de “la fièvre” qui met très rapidement le public dans l’ambiance pour chanter de plus en plus fort le refrain !
Le concert alterne les titres et succès du chanteur entre récent et anciens albums. Le tout étant souvent accompagné de belles images ou de vidéo du public sur l’écran géant !
Après de nombreux titres interprétés et joués de façon très électrique (et un voyage en tapis volant), place à un petit moment plus intime où Julien Doré aura l’occasion de chanter pour la première fois en concert “Moi Lolita” (dont tout le monde se souvient de sa reprise dans la nouvelle star), les sunlights de tropiques ou encore Aline.
Le plus gros du concert se terminera par une belle interprétation de “Corbeau blanc” avec une splendide scénographie : la scène en longueur où sont installés les musiciens, se replie sur elle-même pour progressivement former un cœur ! Le tout filmé depuis le dessus de la scène et projeté sur l’écran géant !
Pendant le rappel et sur “Paris Seychelles”, Julien Doré va jusqu’à nous embarquer dans les coulisses en diffusant les images sur l’écran géant. Le concert – au bout de deux heures – se termine avec Barracuda sous une forme similaire à l’entrée sur scène (Julien Doré sort de scène entre l’orchestre et les rideaux dorés se referment).
Bref, un concert fabuleux : une scénographie de dingue, une setlist rudement bien ficelée, un chanteur qui aime son public, des musiciens et une équipe technique au top, un public surchauffé. Vivement le 16 octobre pour la suite (et fin de la tournée qui en général est encore plus surchauffée) au Zénith de Nancy.
Set-list : La fièvre, le lac, Kiss me forever, Coco Caline, Chou Wasabi, Les limites, Waf, Porto-Vecchio, Moi Lolita, Le sunlihgt des tropiques, Aline, Sublime et silence, Nous, Kiki, Corbeau blanc. [Rappel] : Paris-Seychelles, Barracuda