“Alessandro est un professeur italien de musique baroque. Il vit à Strasbourg avec Irina, sa fille de 15 ans en pleine crise d’adolescente, et avec son frère, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir. Voulant être un père modèle, il en a oublié de reconstruire sa vie amoureuse, d’autant plus qu’il est entouré d’une bande de copains dont la fantaisie burlesque l’empêche de se sentir seul. Mais au moment où sa fille découvre les premiers émois de l’amour, sans qu’il s’y attende, tout va basculer pour Alessandro.” Voilà donc l’histoire du nouveau film de Philippe Claudel, Tous les soleils qui sortira dans toutes les bonnes salles de cinéma le 30 mars prochain.
J’ai vu ce film il y a maintenant 15 jours dans le cadre d’une avant première avec la présence du réalisateur.Le film est très réussit. Après un drame avec “Il y a longtemps que je t’aime” en 2008, il signe ici un film dans un autre genre. Une comédie à l’italienne d’après les propos du réalisateur puisque le film mêle humour et “drame”. Les personnages sont tous attachants et nous sommes vite pris dans l’histoire.
Parmi les points positifs du film, je disais donc les personnages attachants (en partie grâce aux bons acteurs), mais aussi le côté italien accentué par les scènes parlées en italien (avec sous titrage français) et plus particulièrement pendant les scènes de dispute et de hausse du ton ! (le père qui râle auprès de sa fille, auprès de son frère, …).
De nombreux thèmes sont abordés dans le film : adolescence (fille d’Alessandro), la mort (Agathe/Florence, mère de la fille d’Alessandro, petite fille à l’hôpital), la solitude (à travers plusieurs personnages de façons plus ou moins marquées) et encore le capitalisme. Le cas de Berlusconi est également très présent dans le film puisque le frère d’Alessandro n’est pas sorti depuis que Berlusconi est au pouvoir. Il y est d’ailleurs rappelé que ce mec détient tous les pouvoirs : politique, économique (chaîne de télé, presse, …),…. et j’en passe ! Pour la petite anecdote, le film n’a trouvé aucun co-producteur italien.
Bien que le scénario ne fasse pas preuve de grande originalité, le résultat est plus que bon grâce à tout ce que j’ai évoqué. N’oubliez pas d’aller le voir lors de sa sortie le 30 mars prochain.