Avant les nombreuses sorties de ce mercredi (je devrais avoir de quoi faire quelques billets), retour sur “Le discours d’un Roi” de Tom Hooper. Je le dis tout de suite, je ne donnerais pas mon coup de cœur pour le film mais plutôt un trois étoiles pour la simple et bonne raison que je m’attendais à mieux. En fait, ce qui m’a gêné est qu’il devient effectivement roi dans la dernière partie du film. Mais ça reste quand même un très bon film !
Place à l’histoire : D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.
Les deux acteurs principaux sont vraiment très bons. On est facilement pris par l’histoire et encore plus à l’important discours du roi à la fin du film. Nous sommes alors en décembre 1936. C’est ainsi qu’il aura à diriger le pays avec la montée du nazisme et la deuxième guerre mondiale, avec Churchill comme premier ministre.
Pour celles et ceux intéressé par l’histoire, sachez que son frère (le Roi Edward VIII qui a abdiqué, laissant sa place à son frère) était proche de nombreux notables qui soutenaient le nazisme.